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Le marché immobilier est dans une période incertaine, suite à l’épidémie persistante de la COVID-19, mais ce n’est sûrement pas la seule et unique raison. La volatilité des prix est très forte (il faudrait d’ailleurs inventer un indice), et disparate selon les régions.
Les grandes métropoles voient leurs biens stagner ou même baisser et les moyennes ou petites villes proches des lignes de transports exploser à la hausse et ne parlons pas du bord de mer (St Malo à 2h30 de Paris). Les prix sont typiques d’un marché désorganisé obéissant seulement à des réflexes psychologiques d’achats presque compulsifs, suite au déconfinement et aux nouvelles habitudes de télétravail.
Nous sommes décorrélés de l’économie réelle et de la valeur “physique” d’avant confinement.
L’écart entre prix immobiliers et revenus des ménages n’a jamais été si grand.

Voir Courbe de Friggit

Le placement dans la pierre reste un des seuls investissements sûr pour le grand public avec des taux d’intérêts si bas. Mais cela reste fragile.
Pas de croissance, pas de hausse des taux et l’économie est en surchauffe. Les banques françaises semblent être au bord du gouffre et la reprise n’est pas pour demain, mais après-demain. L’état sera-t-il toujours là pour soutenir l’emploi ?

Un renversement de tendance dans l’immobilier serait catastrophique…